Le trek des Annapurnas est l’un de nos plus beaux souvenirs de voyage (rien que ça). Faire un trek, c’est souvent la principale raison pour laquelle on vient au Népal. Et même s’il y a clairement beaucoup d’autres choses à faire et que vous pouvez tout à fait visiter le Népal sans faire de trek, notamment Kathmandou et Pokhara, on va être honnête ce serait vraiment dommage. De nos 2 longs voyages en Asie, ce trek dans l’Himalaya, restera l’une des nos plus belles expériences. On vous dit tout sur nos 12 jours sur le circuit des Annapurnas !
Après quelques jours à Kathmandou, nous avons choisi de partir directement en direction de Besisahar, qui est le départ officiel du circuit des Annapurnas. Cela gagne du temps plutôt que de passer d’abord par Pokhara, où nous irons après.
Le départ du bus était juste à côté de l’hôtel où on était (family peace house) donc en 5min à pied on y était. Pour une fois qu’on a de la chance, c’est parfait !
Départ prévu à 7h, mais allez y avant notre bus est parti à 6h50.
On a payé 1300 npr (9€) chacun pour aller à Dumre, et c’était un bus confort. Demandez à être à droite pour les paysages et à être le plus à l’avant du bus possible parce que le moins que l’on puisse dire c’est que la route est bumpy.
Comptez environ 7h minimum pour le trajet, avec les pauses. C’est aléatoire en fonction trafic, des travaux, etc.
Ensuite vous changerez de bus (puisque celui là va à Pokhara) pour Besisahar. C’est 300 npr (2€).
Le chauffeur a oublié de s’arrêter pour nous déposer. On suit toujours sur le GPS où on est pour des cas comme ça justement ! On est donc allé le voir dès qu’on a vu qu’on dépassait le point qu’on pensait être le changement. Il nous fait comprendre que c’est après.
On s’arrête et là on lui dit Besisahar (notre destination) et on comprend qu’il s’est trompé! Bref, on a du remonter à pied jusqu’à Dumre, toujours un plaisir.
On a mis ensuite 1h45 pour aller à Besisahar, dans un petit bus local. Les gens montent et descendent pendant tout le trajet mais ça prend littéralement quelques secondes à chaque fois, les gars sont rapides ici !
Arrivés trop tard à Besisahar pour avancer un peu à pied, on décide de prendre une Jeep pour atteindre Bhulbhule. On négocie une Jeep 800 npr (5,5€) à 2 (pas très bon négociateurs vous aurez remarquez). Et là quelques minutes après être parti, on tombe en panne. Faut vous imaginer qu’il va bientôt faire nuit et qu’on est parti de l’hôtel depuis 6h30 du matin.
Le driver nous dit qu’il n’a pas sa trousse à outil. On attend donc que quelqu’un s’arrête, et c’est reparti !
Le trajet dure environ 30min mais vraiment c’est assez horrible. Mieux vaut être devant encore une fois. On n’a pas souvent les fesses sur le siège tellement ça saute dans tous les sens. Notre dos prend cher.
On arrive enfin, de nuit. Demain c’est le grand jour, on commence notre trek dans les Annapurnas !
Dans les Annapurnas, on appelle les hôtels des tea house. Si vous mangez sur place le soir et le petit dej vous pouvez négocier, jusqu’à une certaine altitude, le prix de la chambre et souvent l’avoir gratuitement.
Pour cette première nuit dans les Annapurnas, on dormira à Riverside guest house et c’était super. Très gentil et il parle bien anglais. Très bons plats, le mix fried rice et mix fried potatoes sont supers bons (certainement nos meilleurs plats du trek) ! Le petit dej ne vaut pas le coup en revanche, mieux vaut prendre des plats directement.
Ça y est c’est parti !
On commence notre première journée dans les Annapurnas avec un chien qui nous suivra pendant la première partie. Alors même qu’il n’est vraiment pas à l’aise sur les pont,s il nous suit et nous attend à chaque tournant.
Le trek commence bien.
MAIS…
Parce que ça semblait trop bien parti justement, Olive commence à ne se sentir pas en forme.
Ça ne fait que 2h qu’on est parti, mais l’état d’Olive s’aggravant, nous sommes obligés de nous arrêter.
On pensait allait jusqu’à Jagat mais on s’est arrêté en route à Mountain view guest house vers 11h, loin de l’objectif du jour puisqu’on a fait que 8 des 17km prévus.
Bon dans notre malheur, c’est une super adresse avec des gérants adorables et une superbe vue. On vous conseille fortement de vous arrêter pour boire un coup ou déjeuner !
Olive essaie de dormir mais avec le bruit ce n’est pas évident.
On rencontre un couple d’Australiens adorables qui donneront une solution de réhydratation à Olive, avec le thé local des gérants, et du repos, elle se sent assez en forme pour manger le soir. On passera la soirée avec eux et un américain.
En fait, en ayant parlé avec les gérants la veille et leur dernier fils, on se rend compte que quasi plus personne ne commence le trek des Annapurnas aussi tôt. Depuis la construction de la « route » qui va jusqu’à Manang, la quasi totalité des gens commence au plus tard à Chame. Du coup toutes les homestays en dessous vivent des années difficiles, encore plus dur avec les 3 ans de Covid où il n’y a eu absolument personne. Et les jeunes quittent beaucoup le pays parce qu’il n’y a plus d’opportunités.
Le lendemain matin, Olive n’est pas encore à 100% mais se sent bien mieux, on part donc dans l’objectif d’avancer au maximum pour rattraper un peu le retard.
On préfère en effet avancer pas mal les premiers jours pour prendre plus notre temps en haute altitude et s’acclimater correctement.
Comme la plupart des jours dans les Annapurnas, on part sans petit dej pour partir léger.
On s’arrêtera manger un pancake (énorme, 1 pour 2 aurait largement suffit) à hotel rainbow avec une super vue sur la cascade, à Ghermu.
On traverse des ponts suspendus et on voit des belles cascades. Et on croise des petits villages, des animaux, et plusieurs petits chiots ! La journée est agréable.
On arrive à Jagat et on assiste à un spectacle de danse des enfants locaux. Ils s’encourageant entre eux et l’ambiance est très sympa. Ils nous donneront des fleurs et on aura le droit à du riz sur le front.
On pousse ensuite jusqu’à Tal, joli village dans la vallée à côté de la rivière, vers 16h30.
On s’arrête dans un hôtel où on sera les seuls, dans le village il y aura que 4 autres personnes.
Le soleil se cache derrière les montagnes et après une douche, on manger. Ce qui fait qu’on a finit de manger à 17h30 ! Dans les Annapurnas, le rythme est décalé, mais ce n’est pas plus mal parce que l’idéal est de partir très tôt le matin.
Aujourd’hui ce sera malheureusement la pire journée de rando de notre vie pour nous (on est dramatiques comme ça ouais, et alors ?).
Depuis que le chemin a été détruit (un pont s’est écroulé, normal), on est obligé de suivre quasi tout du long la route. Dans tous les cas on voit le chemin de l’autre côté de la rivière et la vue est à peu près la même et pas mal de passages passaient par la route quand même.
Franchement, à part quelques belles vues, 80% de la randonnée aujourd’hui était vraiment pas ouf. On avoue être déçu par rapport à ce qu’on a lu dans les blogs. Peut être qu’on est exigeant mais c’est vrai qu’on a le moral dans les chaussettes.
Et bien sûr, le temps est en plus un peu brumeux.
On râle pas mal (vous l’aurez compris), ce qui ne nous arrive jamais en rando.
On se dit qu’on prendrait bien une Jeep parce que la sincèrement il n’y a pas grand intérêt et qu’on préfère garder de l’énergie pour après. Mais les Jeeps partent de Besisahar et sont full. On finit par se dire qu’on va quand même tenter d’en stopper une, mais bien sur on en verra plus à partir de ce moment là. Classique.
On croise un français sur la route avec qui on marche 1h. On est enfin sur un chemin d’ailleurs et pas la route qu’empruntent les jeeps. Passer dans la forêt, ça fait du bien.
Il commence à pleuvoir pour nous achever mais on est abrité sous les arbres. On s’arrête remplir la gourde filtrante et Olive met bien sur son pied dans l’eau. Parfait.
Il pleut plus et on est plus abrité. Olive sort son plus beau poncho.
On trace jusqu’à Timang. On décide de s’arrêter manger, il est déjà 13h.
Puis au vu du temps, et du fait qu’il n’y ait plus aucune visibilité on décide de s’arrêter là pour la nuit. Dommage, on pensait rattraper notre retard aujourd’hui.
On est tout seul, c’est calme, parfait pour une petite sieste. Bon, la sieste sera écourtée avec le bruit des locaux qui reviennent de leur match de foot. Dommage, même si on peut comprendre leur excitation.
On mange une noodle soup le soir et on discute avec les 2 autres voyageurs arrivés après nous.
Départ 8h10 pour cette nouvelle journée dans les Annapurnas.
Un peu tard mais hier soir avec le moral dans les chaussettes on avait demandé si c’était possible qu’on nous emmène en moto à Chame, pour rattraper notre retard et vu qu’il pleuvait. On nous a dit que ce n’était pas possible parce que tout le monde était au tournoi de foot mais que peut être demain matin. On se dit donc que 8h ce sera suffisant. Sauf que le lendemain rien n’était sûr encore et vu qu’on avait demandé il fallait qu’on attende 8h. Ils nous demandaient 2000 chacun pour la montée. On a bien sûr refusé.
Et avec la vue dégagée et le soleil du jour, on était de nouveau dans notre bonne humeur habituelle (ouais ouais on fait genre on râle jamais). C’est parti pour une belle journée dans les Annapurnas.
Et on a bien fait !
Les paysages ressemblent enfin à ce à quoi on s’attendait et on passera une super journée. Et on marchera assez peu le long de la route.
A partir de Chame ça devient magnifique et on comprend que de nombreux guides font commencer le trek à leurs clients ici.
Bref on se régale, et ça fait du bien au moral !
Au poste de contrôle de Chame, on mangera pour 100 rpn chacun un momo à la patate et haricots rouges un peu épicé et une sorte de chou frit. C’est bon et comme on n’a mangé qu’une barre de céréales le matin, ça redonne un peu de force.
On pousse jusqu’à Bratang pour notre pause déjeuner, à la farm house. C’est très bon et assez abordable. Il y a pas mal de choses à la pomme puisqu’étrangement il y a une ferme de pommes.
Beaucoup de kilomètres pour arriver à notre objectif mais nous voila à Upper Pisang à 16h30. Ça y est notre retard du premier jour est rattrapé ! C’est une petite victoire qui fait du bien.
Un peu dommage d’arriver aussi « tard » parce que le village n’est plus au soleil. L’idéal aurait été d’arriver 2h avant pour profiter sur le chemin des vues splendides et se poser un peu au soleil en arrivant.
Mais en arrivant pour la golden hour avec le soleil déjà de l’autre côté, on a eu le droit à une lumière de folie ! Et oui, on ne peut pas tout avoir !
On s’arrête au premier Hotel qui s’appelle Nirvana. Il fait bon dans les chambres, et on a même des toilettes western dan la chambre un luxe ici ! C’est beau et propre, et on a une vraie douche chaude. Sans parler de la vue !
Encore une fois, on ne croise quasi personne et on sera même seul dans l’hôtel.
Notre PLUS BELLE JOURNÉE, et de loin. Les paysages étaient tellement incroyables.
Toute la journée on a eu le droit à des panoramas de folie !
A chaque tournant, on était choqué de découvrir encore une autre vue magnifique des Annapurnas.
Vraiment c’était spectaculaire, du début à la fin.
Bon on en a fait assez, ça y est vous êtes convaincus ?
On a vraiment passé une journée inoubliable (oui j’en rajoute une nouvelle couche).
C’est quand même une longue journée et on vous conseille de partir à 7h. On est parti à 8h et avec toutes les (nombreuses) pauses photos et pauses pour restés ébahis devant les paysages, on a avancé lentement.
On est arrivés à 16h passés à Braka et ça aurait été plus sympa d’arriver avec le soleil, qui s’était déjà cachés derrière la montagne depuis 1 bonne heure.
En tout, on a fait 18km avec 950 D+ et sans les pauses ça nous aura pris 5h50.
Le plus haut de la journée ce sera 3800. Sachant qu’on dort à 3500 c’est parfait pour l’acclimatation. Vous avez aussi l’option de passer par la route, c’est plus facile et plus court mais on ne peut que vous conseiller de prendre le chemin de trek. Et puis c’est un peu pour ça que vous êtes là finalement, non ?
Mais c’est tellement incroyable que pour nous en une journée c’est trop court. L’idéal ce serait d’avoir 2 jours voire 3. En 2 jours vous aurez plus le temps de profiter, de manger dans des endroits absolument fous, de faire une pause thé sur une terrasse magnifique. Bref, vous avez compris c’est tellement beau qu’il faut prendre un peu son temps plutôt que marcher toute la journée.
Et selon nous en 3 jours ce serait encore mieux parce qu’il y a d’autres points de vue mais qui demandent des détours.
C’est l’une des raisons pour laquelle on vous conseille de commencer votre trek après le départ officiel. On en parle plus bas, d’ailleurs.
On a dormi à Hotel New Yak, chez la sœur de la gérante de l’hôtel Nirvana. Il y a peu de choix à Braka de toute façon. C’est la première fois que l’on voit autant de trekkers au même endroit. Toutes les tables de la salle commune ne sont pas prises quand même.
Une fois arrivés à Braka ou Manang, il est conseillé de faire un jour d’acclimatation pour s’habituer à l’altitude et éviter les symptômes du mal des montagnes. Puisque ça y est vous êtes à 3 500m !
Il y a 2 possibilités : faire un rest day et profiter des environs pour faire une pause dans votre trek des Annapurnas. Dans ce cas là, pensez bien à faire une petite marche, et à monter un peu en altitude pour habituer votre corps, avant de redescendre plus bas pour la nuit.
La 2e option est de faire une rando (surprise) à Ice lake. Bon ça veut dire faire plus de 1000m de dénivelé et monter à 4600 mais c’est un super test et une parfaite acclimatation avant de continuer.
Le départ se fait juste en face de l’hôtel, raison pour laquelle on vous conseille de dormir à Braka et non à Manang. La plupart choisissent Manang parce que c’est plus grand, mais ça vous fera prendre bien 45min de marche dans la journée, et ça vous fait rebrousser chemin donc dommage selon nous.
Et si vous avez la possibilité, on vous conseille même de prendre un jour de repos ensuite. Vous êtes à la moitié du trek (si vous faites le même parcours que nous) et les environs sont magnifiques, ça vaut le coup de prendre un peu son temps !
Il y a 3h de montée mais si vous prenez votre temps ça se fait bien. On a eu un très léger mal de tête pendant l’effort, mais dès qu’on s’arrêtait ça s’estompait.
On s’attendait à de la neige en haut mais que nenni Jean-Michel. L’avantage c’est que ce n’était pas glissant et avec le contraste de couleur c’était magnifique.
Le plus beau c’est vraiment la vue lors de la montée pour nous.
Le soleil s’est caché quand on est arrivé en haut et le vent s’est levé. Il faisait super froid, donc pour la première fois on a mis toutes nos couches.
Le chemin est assez agréable. Petite session drone en chemin (bien sûr) et direction l’hôtel pour un late lunch.
Le temps qu’on commande et qu’on soit servi, on mange à 16h30, autant dire qu’on avait quand même assez faim, après juste 2 barres de céréales le matin.
On est quand même bien explosé et on ira se coucher à 20h30.
It’s a New day dans les Annapurnas. Levés 6h20 pour un départ à 7h. On s’arrête faire des provisions à Manang, à 20min de marche, qui est la plus grande ville du trek des Annapurnas. C’est là que la route s’arrête, donc après il y a peu d’options et c’est surtout plus cher.
On achète aussi pour 7€ des gros moufles, on a eu froid aux mains hier au Ice lake malgré nos gants techniques et on préfère prévoir large pour le Pass.
On a entendu parler de cette boulangerie à Manang, tilicho et franchement c’est trop bon. Bien sûr, on s’arrête donc pour un petit déjeuner en terrasse avec un crumble au pomme et un roulé au chocolat avec 2 chocolats chaud. Plus un 2e roulé pour la route. Le tout pour moins de 7€ chacun, vu la quantité et qualité c’est très honnête.
On continue notre route direction Letdar à 4200m. Mais on a repéré 2 endroits hier pendant la montée à Ice lake, où on veut s’arrêter prendre des photos (oui c’est une addiction). On fait donc un détour à ces 2 endroits. Si vous ne prenez pas spécialement de photo la vue le long du chemin suffit. Mais pour nous c’était parfait et on était tout seul !
On s’arrête ensuite acheter un bracelet à un petit couple de personnes âgées adorables.
Puis, on continue jusqu’à Yak Kharka où la plupart s’arrête en partant de Manang. On prend un thé à la menthe et on se partage le 2e chocolate roll, seuls au monde dans un superbe endroit entourés de chevaux.
On souhaite pousser jusqu’à Letdar, même si on ne respecte pas la règle des 500m d’altitude max entre 2 nuits, parce qu’on préfère faire la nuit suivante à High Camp avant de faire le Pass.
Les 2 options se valent, ça dépend de vous, et si vous avez des symptômes ou non. Cela nous permet de partir plus tard le jour du passage et de s’éviter 1h30 de montée en plus sur une journée déjà très longue.
On arrive à Letdar vers 15h. On pose nos affaires et on va faire notre marche d’acclimatation. C’est en effet conseillé de monter plus haut en altitude que là où vous aller dormir pour habituer votre corps.
C’est donc reparti pour 40min de marche et 170m de D+. On montera directement derrière l’hôtel parce que le chemin qu’on fera demain ne grimpe pas assez fort et on ne veut pas repartir pour 2h.
Petite douche à l’autre bout de l’hôtel (littéralement) et on ira commander à manger. Ce soir c’est tout supplément cheese, la soupe, les momo et les spaghetti ! Ça fera bien sourire les autres trekkers, on passera vraiment pour des gros français (en même temps ici le fromage a du goût donc pourquoi résister?).
Quand Max demande à un local pourquoi le Chili est vert (ça faisait 2 mois qu’on voyait du rouge en Indonésie), il lui répond simplement « it’s green Chili ». Ça nous aura bien faire rire ainsi que tous les autres trekkers présents (promis c’était plus drôle en vrai).
On passera la soirée avec Aston, un Néo-zélandais (en short alors qu’on se caille tous), Olaf, un polonais, une allemande et une néerlandaise. Les 2 dernières ont 18 ans et font une gap year. Elles font du volontariat à l’hôpital de Chitwan. On trouve ça génial de faire ce type de voyage aussi jeune. On se sent vieux, quand on a dit que ça faisait 15 ans qu’on était ensemble, et que du coup elle avait 3 ans à ce moment là, on a bien rigolé tous ! Coup dur quand même, on est les doyens ce soir.
C’était une soirée très sympa, on a même eu le droit à la visite d’une petite souris qui est passée entre tous nos pieds.
On part se coucher vers 20h. Ça peut paraître tôt, mais dans les Annapurnas tout le monde est au même rythme !
Après une nuit (très) fraîche et pas très reposante (ça y est on commence à vraiment avoir du mal dormir), on monte jusqu’à Phedi. Les paysages sont encore une fois très beaux.
On marche 45min et dès qu’on est au soleil on prend notre petit déjeuner (comprenez 2 barres de céréales et de l’eau).
Puis c’est reparti, c’est vallonné donc ça va assez vite !
On s’arrête prendre le soleil (oui c’est notre BFF tous les jours, il nous réchauffe le corps) (et le coeur) (mohhhhh) à Phedi. On croise Olaf le polonais et Aston le neo-zelandais, en short comme toujours.
Et on rencontre aussi 2 français de Grenoble en année de césure et autant dire qu’ils ont la caisse. Ça fait (presque) plaisir (bien sûr que non on n’est pas jaloux) de voir enfin des « vrais » sportifs et trekkers. Parce que sur ce trek on voit pas mal de gens lambda et quasi pas de trekkers alors que c’est quand même des conditions difficiles. On s’attendait à beaucoup de gens comme ces 2 jeunes (ouais parce qu’on dirait pas comme ça mais on a presque 10 ans d’écart) ! Certainement que ces personnes là font d’autres treks moins accessibles au Népal !
Pas mal de gens s’arrêtent à Phedi à 4400m car le High Camp est quand même à 4800m d’altitude.
On préfère pousser au High Camp pour s’éviter la grosse montée entre ces 2 étapes demain matin dans la nuit. C’est pour ça qu’on a dormi à Letdar et non Yak Kharka pour qu’il y ait moins d’écart d’altitude entre les lieux où on dort.
Et on ne regrette pas parce ça monte sévère jusqu’à High Camp.Vu la grosse journée du lendemain, on est content de l’avoir fait aujourd’hui et pas en pleine nuit.
Surtout que ça reste une petite journée puisqu’on sera au High Camp vers 11h. On est arrivé assez tôt pour avoir une chambre privée.
On prend un gros plat de pâtes dans le restaurant de l’unique refuge ici, le plus haut des Annapurnas. D’ailleurs, pour 200 npr (1,40€) il y a la wifi, incroyable !
Puis on fait notre marche d’acclimatation au dessus de l’hôtel pour voir le viewpoint à 4900m ! Encore une fois on est impressionné par la beauté et diversité des paysages.
Max fera bien sûr une petite session de drone.
On prendra ensuite le soleil (toujours lui) jusqu’à ce qu’il se cache derrière les montagnes, c’est à dire à 14h45.
Et là ça devient difficile parce qu’il commence à faire super froid. Ils n’allumeront le poêle de la salle commune qu’à 17h et on peut vous dire que ces 2h ont été longues, très longues.
C’est l’endroit du trek où on a vu le plus du monde mais ce n’est pas surprenant. Tout le monde s’entasse autour du poêle en espérant se réchauffer.
On dînera à 17h (oui oui vous avez bien lu), un soupe de nouilles et un plat chacun. La soupe était super copieuse et on aura du mal à finir nos plats (mais bien sur qu’on a réussi, vous nous avez pris pour qui ?).
17h40 on se dirige déjà vers la chambre. On s’emmitoufle au maximum mais même avec toutes nos couches, dont nos doudounes, il fait quand même froid.
On passera une super mauvaise nuit à se réveiller constamment. Olive a un léger mal de tête et se réveille par moment essoufflée. On commence à bien sentir le manque d’oxygène !
On se situe quand même, à quelques mètres près, à la même altitude que le Mont Blanc. Ah ouais quand même ! (ouais ici on fait la description ET les commentaires, y a quoi ?).
Bref, on vous conseille VIVEMENT de prendre une bouillotte chacun au refuge. On n’y a pas pensé sur le moment mais ça nous aurait aidé à passer une meilleure nuit. Ça ne vaut pas le coup d’économiser 2€ !
Quand le réveil sonne à 5h15, on est presque content de se lever après cette nuit chaotique ! Départ à 5h45, on part quasiment les derniers.
On met la frontale et c’est parti sous les étoiles, en plein cœur des Annapurnas.
Dès le départ, Olive sent que ça va être compliqué. Un peu mal à la tête, mais rien d’inquiétant. Non ce qui est difficile c’est le manque d’oxygène. Impossible de prendre des grandes inspirations, dès que j’inspire ça bloque. Obligée d’avancer extrêmement doucement, et malgré ça je suis essoufflée. Donc même sur du plat, à un rythme d’escargot. Oui oui.
On avance donc très lentement.
Max lui se sent bien ! Est-ce que je l’ai détesté à ce moment là ? Jamais de la vie je l’aime trop pour ça (mensonge).
On mettra 2h25 pour arriver en haut, alors qu’ils annoncent généralement 3h. Étonnant vu la vitesse à laquelle on est allé ! Mais beaucoup de gens sont dans un cas similaire donc chacun prend son temps. L’objectif c’est d’arriver en haut pas de le faire rapidement !
Ca y est on est arrivé au point le plus haut du trek des Annapurnas. C’est le plus haut col accessible du monde. PURÉE, ON Y EST !! 5416M BABY !!
On a la chance d’avoir une météo magnifique, pas un nuage à l’horizon, quasi pas de neige sur le terrain et peu de vent.
Il fait froid quand même mais maintenant que le soleil est là c’est supportable.
On est quand même content d’être bien équipé parce qu’on est quand même parti de nuit. Les sur gants qu’on a acheté à Manang nous ont bien servi, même si on ne les aura mis qu’une fois. On a quand même eu froid aux mains et aux pieds (on a des chaussures de trail) pendant la montée, mais on s’attendait à pire.
Tout dépend du vent !
Mais on a du mal à comprendre pourquoi tout le monde part aussi tôt. Tout le monde arrive plus ou moins en même temps.
On prend le temps de manger un bout parce que on est encore une fois parti sans petit déjeuner, on préfère, parler avec le couple d’Australiens rencontrés le premier jour du trek, prendre des photos…
Parce que 5416m ce n’est à priori pas assez pour nous, on montera même au dessus. Max fera voler le drone (ça étonne quelqu’un ?).
Et vers 10h on est seul ! Finalement on se dit que partir tôt c’est bien mais aussi tôt ça ne sert pas à grand chose.
C’est parti ensuite pour la descente de la mort. Il faut faire attention où on met ses pieds, avec pas mal de cailloux. Il y a peu de passages enneigés ou glacés heureusement pour nous ! On mettra 3h30 pour descendre et on peut vous dire que c’était long, très long.
Les paysages changent encore, on arrive dans le Mustang. Ça nous envie de découvrir cette région !
La dernière heure est particulièrement difficile. Il faut dire qu’avec seulement 2 barres de céréales (bon OK et un snicker) on a quand même peu d’énergie, surtout après cette montée qui a beaucoup fatiguée Olive puisqu’elle a clairement puisé dans ses réserves.
On arrive enfin à Muktinah. Ce n’est pas très beau mais sans trop savoir pourquoi on aime beaucoup l’ambiance de la ville.
On s’arrête comme beaucoup à l’hôtel Bob Marley. Une superbe douche chaude, avec du débit et sans courant d’air, nous attend. Olive pourra même se laver les cheveux, un vrai luxe après ces derniers jours !
On mangera un burger de Yak sur la terrasse au soleil. Et le soir on dînera autour du feu ! On commandera une bouillotte et c’est super agréable, on vous le recommande dès que vous pouvez d’en prendre une !
On prend le temps pour une fois de prendre un petit déjeuner. Ils ont des pâtisseries qui nous faisaient envie. Elles ne valent pas celles de Manang (ou de la France, soyons honnêtes) mais c’est agréable.
On est donc sur un départ tardif aujourd’hui. Au programme : descendre jusqu’à Jomson qui sera notre dernière nuit dans les Annapurnas. On veut aller jusqu’à Kagbeni, puis prendre une Jeep jusqu’à Jomson puisque c’est le long de la route et avec la poussière des Jeeps, bus et cie ce n’est pas agréable.
On prend donc le chemin de trek pour y aller. Le début est un peu laborieux car pas clairement identifié. Mais ça nous a permis de tomber sur une pépite. On fera donc un détour pour aller voir ça de plus près et (vous le voyez venir?), faire une petite session de drone.
Le lieu est tellement magique ! Le chemin qui surplombe les montagnes environnantes, et tous les drapeaux népalais. Whaou ! Ca fait partie des rares endroits où la touche humaine ajoute quelque chose en plus à un lieu déjà spectaculaire.
Toute la descente ensuite se fait le long de la route mais jusqu’à Kagbeni, mais on a croisé qu’une 1 seule Jeep. Ce n’est pas la route principale pour aller à Jomson donc c’est le bon choix.
A la fin le vent se lève et il commence à faire plus frais. Une Jeep nous prend et quand on demande combien il nous dit « free ». Étonnés, on monte quand même à l’arrière du pick up. En fait il remonte à Muktinah (on pensait qu’il allait jusqu’à Jomson) donc il nous dépose au branchement pour attendre le bus.
On ne sait pas vraiment s’il va y avoir un bus d’ailleurs. D’ailleurs, on commence à se demander comment on va faire ! Mais après 10min, un bus arrive et on paie 200 npr (1,40€) chacun.
On fait le Check out du trek et on se met à la recherche d’un hôtel. On n’a pas anticipé qu’ici ce serait plus cher, on pensait que ce serait comme les autres villages du trek. Donc regardez au moins la veille, si vous pouvez.
On tombe sur un hôtel pourri pour 1000 npr (7€) la nuit alors jusque là c’était souvent gratuit ou 200 npr. Ils nous disent avoir l’eau chaude. Mais avoir s’être tenue les pieds dans l’eau froide, à poil bien sûr, et avoir encore plus froid, Olive se rend à l’évidence que l’eau chaude ne marche pas. La nourriture était OK mais sans plus. Bref, c’était pas la meilleure soirée. Ok, j’ai râlé (comment ça vous avait direct su que ce n’était pas Max ?).
Le lendemain, levés tôt encore une fois pour se rendre à Pokhara. Ça y est le trek des Annapurnas est déjà fini !
On a préféré s’écouter pour une fois et prendre un petit avion plutôt que le bus pour quitter les Annapurnas. Pourquoi ? 12h30 de bus (si tout va bien) sur les routes parmi les plus dangereuses du monde (un bus est tombé dans le ravin il n’y a pas si longtemps) et surtout de route horrible. Après 12 jours physiques et surtout peu de confort et beaucoup de froid, surtout les derniers jours, on préfère prendre un vol de 20min. C’est sûr que c’est plus alléchant.
Bon le prix n’est pas le même, on aura payé 140€ chacun au lieu d’une dizaine pour le bus. Mais même après coup, on ne regrette pas.
L’avion était à 8h20 et il était écrit d’y être 1h30 avant. Mais en arrivant dans le mini aérodrome, on nous dit qu’il y a du retard. On partira finalement à 11h, il fallait attendre que la météo s’améliore à Pokhara. Vu la taille de l’avion, il est sujet à la météo, et ne vole d’ailleurs que le matin.
On peut vous dire que pour le décollage et les premières minutes on ne faisait vraiment pas les fiers (comprenez on a eu carrément peur). On est à peine une vingtaine dans l’avion et c’est un tout petit coucou (on ne tient pas debout). Donc on ressent tout, on voit en direct les 2 pilotes et franchement, c’est une expérience en soi.
A peine 20 minutes plus tard, nous voilà à Pokhara !
Les Annapurnas, c’est vraiment fini, on a du mal à se rendre compte. Ca fait bizarre de retrouver autant de monde, de la circulation et une ville tout simplement.
On prendra un taxi pour rejoindre le centre pour 500 npr (3,5€).
Finalement pendant le trek des Annapurnas, votre principale (voire seule) dépense ce sera la nourriture. C’est plus cher que dans le reste du Népal, mais cela se comprend.
La plupart du temps vous pouvez avoir les chambres gratuites (ou très peu chères) si vous manger sur place le dîner et le petit déjeuner.
Si vous avez une gourde filtrante ou des pastilles, vous ne payez pas l’eau (ça peut vite chiffrer si vous êtes en budget backpack).
En tout, on en a eu pour 198€ chacun sur place dans les Annapurnas.
Et le matériel, et c’est là que ça fait mal. Même si c’est bien plus abordable qu’en France (parce que c’est beaucoup de contrefaçon), ça reste un budget.
On vous conseille cette super boutique à Kathmandu tenue par une petite famille adorable. On a pu louer nos bâtons, sacs de couchages, doudoune, et Max un sac à dos. Au total, on en a eu pour 40€ chacun.
En plus de ça on a acheté un pantalon de rando, des sous-couches et des chaussettes chaudes, plus les gants à Manang. On en a eu pour environ 110€ chacun.
Ce qui fait un total de 360€, si on avait pris le bus pour aller à Pokhara.
Voici la liste de vêtements qu’on vous conseille de prendre pour un trek dans les Annapurnas :
En haut :
En bas :
Accessoires :
Sac à dos : un bon sac à dos de rando est indispensable dans les Annapurnas, sachez que vous pouvez en louer un pour pas grand chose. C’est ce qu’à fait Max car son Backpack est un sac de voyage et pas de rando.
On vous conseille aussi de faire attention au poids. C’est un équilibre pas évident entre être bien équipé et ne pas avoir trop lourd sur le dos.
Snacks : avoir de quoi grignoter en cas de besoin est indispensable. C’est la base de tout randonneur ! On vous conseille de prendre les barres de céréales trekkers et des fruits secs (et peut-être que vous aussi vous craquerez pour quelques sneakers).
On y était en novembre et pour nous c’était l’idéal pour les Annapurnas.
Niveau météo, on a eu qu’une seule demie-journée pluvieuse mais sinon c’était grand soleil tout le temps. Il faisait froid dès que le soleil se cachait mais au niveau des paysages c’était grandiose. Le contraste des couleurs, puisque tout n’était pas encore enneigé, était saisissant. Et en plus au niveau de la visibilité, c’était le top !
Sachez que globalement les meilleures périodes pour aller dans les Annapurnas c’est avril/mai et octobre/novembre.
Une fois au delà de 3500m d’altitude, là où les premiers symptômes du mal des montagnes peuvent apparaître, il faut faire attention. Ce n’est pas à prendre à la légère puisque cela peut toucher tout le monde, même les plus en forme d’entre nous.
Il faut donc respecter la règle selon laquelle il ne faut pas dormir à + de 500m d’altitude de plus que la veille.
Il faut aussi faire une marche d’acclamation. C’est à dire qu’il faut avoir été plus haut en altitude dans la journée que là où vous dormez le soir. C’est pour cela que Ice Lake est idéale pour se préparer à l’altitude (voir notre journée 7). Les jours suivants on laissait nos affaires à l’hôtel et on repartait pour continuer à monter pour gagner en altitude avant de retourner à l’hôtel.
Concernant le sommeil, sachez que cela peut l’affecter. Surtout pour les 2 dernières étapes avant Thorong La Pass. Max a fait des cauchemars plusieurs nuits, et Olive était essoufflée la dernière nuit au High Camp. Et globalement on se sent vite bloqué dans les sas de couchages !
Il faut avoir en tête que dès que le soleil se cache, il fait froid. Et au Népal le soleil se couche tôt, vers 17h. Mais avec les hautes montagnes et notamment les Annapurnas, il se cache encore plus tôt. Cela dépend de où vous êtes mais c’est entre 14h30 (si si) et 16h30.
Vers 17h, ils allument le poêle dans la pièce commune. Le retour dans la chambre après est toujours difficile ! Mais avec un bon sac de couchage, et les couvertures par dessus et normalement vous n’aurez pas froid la nuit (les 2 dernières nuits étaient quand même assez compliquées). Demander une bouillote, on en a eu la dernière nuit, game changer ! Sachant que les premières nuits, c’est beaucoup plus facile.
On vous conseille, comme tous les locaux le feraient, de partir tôt le matin. Cela vous permet de prendre le temps de marcher à votre rythme (et peut-être comme nous de prendre 200 photos par jour) et surtout d’arriver quand il y a encore du soleil à votre destination. Puisque dès qu’il se cache, il fait froid.
Avant de faire votre trek, il vous faut un permis de trek pour les Annapurnas. Nous l’avons fait à Kathmandou, au Népal Tourisme Board, mais il peut également se faire à Pokhara.
Nous y sommes allés le matin et c’était rapide. Les horaires sur Google disent que cela ouvre à 10h mais c’est ouvert dès 9h, jusqu’à 15h (et 13h le samedi) tous les jours.
Il faut vous 2 photos d’identité et ils vous demandent où vous voulez commencer le trek et le terminer, donc il faut avoir en gros en tête votre itinéraire avant de faire le permis.
A l’office, on voulait aussi faire la TIM’s card puisqu’on avait lu qu’elle était obligatoire mais ils nous ont dit qu’on en avait pas besoin pour le circuit des Annapurnas. Et effectivement on ne nous l’a jamais demandé. C’est toujours une vingtaine d’euros économisé chacun !
Sachez que le long du trek des Annapurnas, il y a plusieurs étapes où vous devez « Check-in », mais vous ne pouvez pas les louper. De mémoire, il y a en a eu 4 ou 5 sur notre itinéraire. Et il ne faut pas oublier de check-out lors de votre dernier contrôle. C’est ce que nous avons fait à Jomson, dernière étape de notre trek.
Ce qui suit est valable en novembre 2023, mais sachez que cela peut changer donc croisez vos sources et renseignez vous bien avant de partir !
Sachez que depuis avril 2023, il est obligatoire d’avoir un guide pour tous les treks au Népal. Et avoir un guide peut vraiment être une super expérience. Cela permet de déléguer l’organisation de votre trek et de se laisser porter. Ne pas se poser la question où dormir, quel chemin prendre, etc. Cela permet aussi d’en apprendre plus sur la culture et sûrement de pouvoir échanger plus facilement avec les locaux.
Mais cela suppose aussi des dépenses plus importantes et une moins grande flexibilité. C’est la raison pour laquelle on voulait le faire en autonomie. Surtout pour les Annapurnas qui est assez touristique, où vous ne risquez rien et ne pouvait pas vraiment vous perdre.
Et en novembre 2023, personne ne nous a embêté sur le fait qu’on n’avait pas de guide. Les locaux ne sont pas forcément favorables à la mesure. Même pour faire le permis, et au Check point, on nous a posé la question mais on nous disait rien si on répondait qu’on avait pas de guide.
Si vous y aller avec un guide, choisissez bien parce que tous les guides ne se valent vraiment pas. On a vu des personnes avec des guides qui parlaient à peine anglais donc pour communiquer c’est vraiment pas l’idéal et du coup l’intérêt est quasi inexistant.
Mais le guide du couple d’australiens qu’on a rencontré, était super. On a pu passer un peu de temps avec eux et voir comment ça se passait avec lui et vraiment on s’est dit que ça aurait été top. Il parlait très bien anglais, s’adapter à leurs envies, leur faisait des propositions, répondez à leurs questions, avaient les connaissances nécessaires. On leur a demandé le nom de la compagnie, qu’ils connaissent bien puisque c’est leur 3e trek au Népal (le 1er c’était les Annapurnas il y a 31 ans!).
Ils sont assez connus à l’agence puisqu’ils envoient pas mal d’Australiens là-bas (en lien avec son boulot à elle notamment) : Flying Yak. Donc si jamais vous les contacter, dites leur que vous venez de la part de Paul et Julie de Melbourne.
Les Annapurnas c’est sûrement le trek le plus connu du Népal. On savait donc qu’en choisissant celui-ci, il y avait des chances qu’il y ait beaucoup de monde.
Mais pas du tout ! Les premiers jours on a croisé quasiment AUCUN TOURISTE, et souvent on était seul dans l’hôtel ou le petit village ! On a commencé à croisé plus de monde à partir de Manang mais ça reste très raisonnable, puisqu’on croisé souvent quelques trekkers leurs dans la journée.
C’est, assez logiquement, au High Camp et Thorong La Pass qu’on a croisé le plus de monde mais rien de choquant non plus !
On a été surpris, on s’attendait en réalité à plus dur. En toute transparence, ce n’est pas vraiment un challenge physique si vous êtes un peu sportifs et faites de la rando. Globalement c’est vallonné et les 1000D+ par jour ne se ressentent pas tant que ça. C’est pour nous un trek plutôt accessible.
Ce qui rend le trek pas évident ce sont les conditions : porter votre gros sac toute la journée pendant 10 jours, marcher tous les jours, le manque de confort, le froid, etc. Et bien sûr l’altitude les derniers jours !
Mais si vous êtes un-e trekkeur-se chevronné-e, clairement ne faites pas ce trek pour l’aspect défi physique uniquement.
ATTENTION, si vous ne faites pas vraiment de sport et n’avez jamais randonner, on ne le conseille pas en première expérience de trek !
On a eu de l’électricité dans tous les hôtels, mais pas toujours dans la chambre après Upper Pisang.
Concernant les douches, on a peut-être eu de la chance, mais à part au High Camp (on s’est servi de nos lingettes), on a eu des douches chaudes tous les jours. Sachez que si la douche n’est pas chaude, clairement on aurait choisi de ne pas se doucher. Parce douche froid ici cela veut dire GLACIALE !
Attention ça reste très sommaire comme douche, donc c’est vraiment juste histoire d’être proche. C’est un filet d’eau, dans une pièce toute froide à moitié ouverte sur l’extérieur donc tu te les cailles à chaque fois.
On a utilisé maps.me comme à chaque fois et c’était suffisant.
Attention néanmoins, il ne faut PAS DU TOUT tenir compte des données qu’ils indiquent sur la durée. On avait parfois une temps annoncé de 17h (tu prends peur au début!) pour finalement le faire en moins de 2h.
A partir de Tal, on tenait compte du panneau qu’on avait pris en photo qui s’est révélé assez juste.
On avait lu sur des blogs que les chemins étaient bien indiqués. AH. AH. La blague. C’est pas souvent qu’on a vu des panneaux, et on était bien contents d’avoir Maps.me.
En revanche, sachez que c’est impossible de se perdre réellement. Vous pouvez tout à fait louper le chemin que vous vouliez prendre, mais vous retomberez globalement toujours sur la route. Et après Manang, il n’y a quasi qu’un seul chemin, donc aucune difficulté. Faites bien sûr attention !
On a absolument adoré notre trek dans les Annapurnas. Les paysages étaient grandioses et on a très peu souffert de l’altitude. Tous les jours, on se disait qu’on vivait quelque chose d’incroyable (même si tous les soirs avec le froid on se disait mais pourquoi on s’inflige ça!?) ! Vivement le prochain !
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