Ce qu’on attend toute l’année est enfin là : LES VACANCES ! Après 1 an 1/2 de Covid, de gens anxieux et énervés, un vrai manque d’évasion dû à la situation… (et la liste pourrait continuer un moment Jean-Michel), nous avons enfin droit à 3 semaines de pause. 3 semaines de vacances mais surtout d’aventures ! Et on commence fort : une semaine de randonnées dans un endroit où nous n’avons encore jamais eu l’occasion d’aller : Les Pyrénées.
Les Pyrénées c’est beau. Mais les Pyrénées c’est grand. Et les Pyrénées c’est loin. On sait qu’on ne pourra pas revenir facilement puisqu’il faut compter au minimum 7h. On (comprenez : Olive) a donc soigneusement défini un programme, sachant que nous n’avions qu’une semaine. Et une semaine ça passe vite, beaucoup trop vite.
Mais c’était une semaine de folie ; autant dire que des semaines de randonnées on en refera !
Avant d’arriver à notre première destination, nous nous arrêtons sur la route dans une chambre Airbnb. Puisqu’on aime toujours découvrir des nouveaux endroits on demande s’il y a un spot pour aller mater le sunset et manger nos tup’ (on essaie d’être économe) devant une vue sympa mais l’hôte nous dit que malheureusement tout a brûlé il y a quelques jours et que l’accès au point de vue est fermé (ah d’accord).
Le lendemain matin, on finit la route direction Carcassonne. On trouve un parking gratuit à côté du pont vieux, c’est parfait.
On visite la cité médiévale et c’est très beau.
Il fait tout de même très chaud, surtout que vu la météo (de mer**) qu’on a eu depuis juin, on est carrément pas habitué (les mecs c’est leur 1er jour de vacances et ils trouvent quand même le moyen de se plaindre).
On reprend la route direction Toulouse. Après avoir mangé rapidement dans le Airbnb (nous avions loué une chambre mais l’hôte n’était pas là donc c’était parfait), on part explorer Toulouse.
Gros coup de cœur pour cette ville où il fait bon vivre et où les ruelles, places, bâtiments sont tous magnifiques.
En revanche (et voilà, ça râle encore) on a vraiment très chaud (on annonce un ressenti à 41° Jean-Michel quand-même).
Après avoir bien marché l’après-midi, on prend à emporter asiat’ (surprenant on sait) à Wok to Walk et on se cale pour le sunset sur les quais de la Garonne. Simple mais très efficace pour apprécier l’ambiance, la vue et le beau coucher de soleil en amoureux (on fait genre on est romantique).
On paiera notre Airbnb en centre ville 30€ donc pas cher du tout mais on avait pas anticipé le parking, résultat 20€ ! C’est à se demander si on a déjà vécu en ville quand on se fait avoir comme ça.
Informations :
Dimanche on prend la route direction le lac d’Ôo pour notre première rando dans les Pyrénées.
On a jamais connu autant d’humidité en France, on se croirait (presque) en Asie. A tel point que ça nous coupe un peu les jambes et on a l’impression de peu avancer (oui oui, on se rassure comme on peut en fait). On mettra du coup 55min pour arriver au lac d’Ôo. On trouve un spot à l’ombre pour déguster nos petits wraps devant cette vue magnifique !
Le lieu est dingue mais on est tout de même étonné du monde. Okay, on est au mois d’août mais quand même c’est impressionnant. On n’est pas habitué à voir autant de monde en randonnées.
On repart pour atteindre le 2e lac. C’est toujours dur de monter avec l’humidité et on se retrouve, d’un coup, complètement dans le brouillard alors qu’on avait grand soleil plus bas. Pas longtemps avant d’arriver en haut, ça se dégage de nouveau, ouf.
On mettra 1h25 pour atteindre le Lac d’Espingo.
La vue est vraiment belle et on en profite pour prendre une petite boisson au refuge. Mais très rapidement, en à peine quelques minutes, on voit une mer de nuage qui va et vient. Puis reste. Sinon c’est pas drôle.
Le Bivouac s’annonce tout de suite moins sympa malgré le spot qui s’y prête tellement. On trouve, comme on peut car il n’y a aucune visibilité, un endroit pour poser la tente.
On mange dehors avec notre réchaud, on finit par être mouillé avec l’humidité (faut dire qu’on est dans un nuage Jean-Michel). Petite déception quand même parce que nous étions arrivés suffisamment tôt pour pouvoir profiter tranquillement au soleil, c’est aussi l’intérêt de bivouaquer quand même.
Heureusement, quand on se lève le lendemain matin, le temps est dégagé et on traînera du coup un moment pour explorer les environs
Et le 3e lac un peu plus haut, le lac de Saussat (100D+).
On reste également un moment avec les chevaux, qui franchement vivent leur best life ici.
Une fois de retour à la voiture, on se dirige vers le pic du midi. Mais avec la mer de nuage persistante, on ne voit rien et les stops qu’on avait prévu le long de la route, 2 cols, sont clairement compromis.
On verra tout de même des vaches sur la route dont 2 qui commencent à se fighter, genre normal.
Arrivés à la Mongie on ne poussera même pas jusqu’au Tourmalet avec le temps et la visibilité toute pourrie. On devait faire le pic du midi mais on a pris du retard et surtout vu la météo on abandonne. Clairement c’est quelque chose qu’on adorerait faire mais plutôt en hiver, et monter à pied !
Le soir, pour se remettre de nos émotions, on se fera des grosses pâtes carbo (le genre où tu bouges plus après) parce qu’on a rien mangé depuis nos 2 barres de céréales et la pom’pote de ce matin (information primordiale à partager n’est-ce pas).
Lendemain on prend la voiture direction le col du Tourmalet. On dit au revoir à nos potes les Lamas sur le parking. Genre vous avez pas pareil chez vous (faut peut-être remettre votre vie en question aussi) ?
Ce col mythique donne envie à Max de reprendre le vélo de route et de gravir des cols mythiques comme celui-là ! Parce que le mec une semaine de randonnées ça lui suffit pas, a priori.
La vue est superbe mais on est encore en partie dans la mer de nuage encore (on l’avait pas invitée pourtant celle-ci).
C’est probablement l’endroit que l’on attendait le plus dans les Pyrénées.
En arrivant, on s’attendait à voir du monde mais pas à ce point. On est donc obligé de se garer très loin le long de la route. On se dit qu’on va mettre plus d’1h en marchant sur la route pour récupérer le début de la rando mais heureusement, il y a des chemins dans la forêt et au final on ne perdra que très peu de temps.
En arrivant dans le cirque, c’est l’effet wouah garantie !
Après avoir pris le temps d’apprécier la vue, en étant en bas, on commence la montée des « échelles » et c’est chaud. Très chaud. Il y a des moments où c’est clairement de l’escalade et avec les sacs de bivouac ce n’est pas si facile. Il y a même un moment où on était pas rassuré quand même, avec une petite montée d’adrénaline bien sympathique (le genre où tu entends tes battements de cœur, tu la connais ?).
Puis on se fait doubler par un couple qui monte tranquillement, avec leurs bâtons dans une main comme si de rien n’était. D’un côté quand tu vois ça, t’as la mort quand même parce que tu te sens assez ridicule mais d’un autre ça rassure et dédramatise le truc quand même.
Mais on INSISTE, si vous avez le vertige ou n’êtes pas à l’aise avec le fait de devoir vraiment vous aider de vos mains pour monter, privilégiez un autre chemin. Et dans tous les cas, on déconseille très très fortement de passer par cet endroit à la descente. On s’est même fait la réflexion, que si on avait du le faire avec les gros sacs à dos on aurait probablement fait demi-tour !
Une petite photo du début des échelles, quand j’étais assez confiante encore pour sortir le portable !
La 2e partie de la montée ne présente pas de difficulté technique particulière. Mais attention, ça grimpe !
Une fois le plus gros de la montée fait, on s’arrête faire une pause. Ça tombe bien parce qu’Olive commençait à fatiguer et ça se voit, elle est toute blanche. On en profite pour déjeuner puisqu’il est déjà 16h (c’est peut-être pour ça qu’Olive était blanche en fait !). Mais on ne se voyait pas s’arrêter dans cette montée, ça aurait trop dur de repartir après avoir mangé.
On finit par arriver au refuge, enfin.
Certains ont déjà commencé à installer leur tente pour bivouaquer mais avec le vent et le fait qu’on soit déjà à l’ombre, ça ne nous tente pas. On en profite tout de même pour prendre un petit verre au refuge sur la terrasse, mais il commence à faire déjà très froid.
Au final, nous aurons mis 4h pour faire les 1300D+ sur 7,5km et on peut le dire, c’était pas facile. La 1ère partie dans les échelles nous a coupé un peu les jambes et mangé pas mal d’énergie au tout départ.
Le plan au départ pour passer la nuit c’était d’aller jusqu’à la plaine de Bellevue mais on s’arrête plus tôt sur un spot de ouf au dessus de la mer de nuages (encore elle) plutôt que d’être encore dans les nuages.
De ce côté, on a vue sur l’Espagne et c’est franchement canon.
On en profite pour faire des photos.
Vient ensuite le moment de monter la tente et on érige un mur de pierres autour pour se protéger du vent : fallait nous voir (ou pas), on était comme des enfants.
On prend le repas dans un spot carrément incroyable, en profitant des derniers rayons de soleil.
Je crois qu’on peut dire que c’est un moment dont on se souviendra toute notre vie (mohhh c’est mignon). Exit le diner aux chandelles dans un resto étoilé, manger du riz déshydraté assis sur une pierre froide à 2500m d’altitude, ça c’est du vrai romantisme.
Bon, comme souvent, on aura quand même bien froid la nuit. Il faut dire que même si on est mi-août, à 2500m d’altitude il fait froid. Et on se dit que pour les prochaines randonnées, il faudrait probablement changer nos sacs de couchage qui sont des 5°…
Le lendemain matin, on redescend de l’autre côté pour retourner à la voiture.
Le chemin pour descendre n’est pas si évident et on manque de glisser pas mal de fois. Il faut compter environ 3h15 de descente.
On enchaine l’après-midi avec un petit lac bien sympa, pour continuer notre parcours de randonnées dans les Pyrénées.
On trouve un endroit parfait pour manger avant d’attaquer une autre rando, beaucoup plus accessible cette fois-ci puisqu’il s’agit d’une randonnée très familiale. Mais après celle de Gavarnie, c’est exactement ce qu’il nous fallait.
Il faut compter environ 2h heures A/R pour aller jusqu’à la cabane d’Estaube. Et même si c’est moins impressionnant, c’est très joli et on en gardera un super souvenir. Et parce que parfois on n’est pas très normal quand même, on la finira en courant.
Le cirque d’Estaube donne clairement envie de faire des randonnées plus longues ici parce que les paysages sont fous.
C’est touristique, c’est sûr, mais ça vaut le détour.
Le pont d’Espagne est pas mal ainsi que la cascade mais c’est surtout le lac de Gaube et la rando jusqu’au refuge qui sont incroyables. Le lac est très facile d’accès, par une petite rando familiale (300D+).
Parce qu’il nous reste encore du temps, on décide donc de continuer et d’aller jusqu’au refuge. Et heureusement. C’est absolument magnifique tout le long de la rando et forcément il y a beaucoup moins de monde.
On va jusqu’au refuge où on prendra une petite bière (classique) pour aller avec notre pique-nique et on est plutôt très bien. C’est aussi pour ce genre de moment qu’on fait des randonnées !
Observer une marmotte aux premières loges ? C’est le moins que l’on puisse dire. Si on en a vu pas mal cette semaine, de toutes nos randonnées, jamais on en avait vu d’aussi près
C’est déjà notre dernière (snif) de la semaine, et on tombe encore sur des paysages très différents. Une fois de plus, on se régale. Les randonnées c’est la vie, quand même.
La première partie est totalement plate, et c’est agréable avec de jolis décors.
Il y a une bonne montée avant d’arriver au lac inférieur.
Après une dernière petite montée pour atteindre le lac supérieur, on s’arrête déjeuner.
Le soir on s’arrête à Salies-de-Béarn pour dormir. La petite ville est magnifique et pleine de charme, c’est super agréable de s’y balader.
Mais impossible de trouver de la place dans un resto donc on finit par manger des pizzas sur un banc dans un parc : difficile de faire plus romantique pour fêter nos 13 ans ! (on vous rassure, nous aussi on a du mal à croire que ça fait déjà si longtemps).
Globalement vu qu’on a fait plusieurs bivouacs lors de nos randonnées et qu’on était tout le temps en vadrouille, on a beaucoup pique-niquer ou manger dans notre AirBnB de la nuit. On a donc très peu de bonnes adresses à vous partager.
Closerie du Guilhat : cette chambre d’hôte situé à Salies-de-Béarn possède un jardin de folie. La chambre est agréable dans une vieille demeure qui a beaucoup de charme, juste à côté du très beau village de Salie-de-Béarn. Bon petit déjeuner au calme.
Jardin D’OH ! Ce petit restaurant à Cauterets est vraiment une bonne adresse. L’attente est un peu longue parce qu’ils ne sont que deux pour tout faire mais les produits sont frais et de qualité, le tout fait maison. On s’est régalé ! C’est le genre de petite adresse qu’on adorerait avoir à côté de chez nous.
Une semaine de randonnées de folie comme on les aime. Et en plus en faisant des pique-niques, en louant des AirBnB pas chers et en faisant du bivouac, on s’en sort pour un budget de moins de 300 € la semaine par personne et ça franchement c’est beau Jean-Michel. Bref, ça nous a clairement donné envie de refaire ce type de format pour des prochaines vacances ! Maintenant direction une semaine dans les landes avec les copains, et ensuite une dernière semaine de road trip !
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